Le site Fragment sur les temps présents fête ses six premières années d’existence et interroge des chercheurs sur leurs pratiques numériques. Pourquoi bloguons nous ? Que faisons-nous sur Twitter ? Plus largement, il s’agit d’un petit exercice de réflexivité, de nous interroger sur nos pratiques pour questionner notre conception du rôle social des chercheurs. J’ai rédigé ce billet à la demande de Nicolas Lebourg, qui lui en a profité pour présenter FTP sur Devenir historien-ne.
Entre extimité et éducation populaire
Mon « moi-numérique » existe depuis un peu plus de 8 ans. J’avais créé un « blog » qui n’en était pas un : en détournant les fonctionnalités de blogger, je m’étais créé une page perso inspirée de celle d’Éric Brian. Au-delà d’un certain égocentrisme présomptueux (je n’étais alors que chargé d’études sur contrat inscrit en deuxième année de master… il fallait quand même de l’imagination pour penser que ce que je mettrai en ligne pourrait intéresser quelqu’un d’autre que ma famille… et encore !), l’idée était de me construire une identité numérique de chercheur dont je garderai le contrôle avec l’espoir qu’un jour elle me soit (vraiment) utile.
Un site, quatre blogs et autant de comptes twitter…
C’était en 2006 et je n’ai commencé à avoir une véritable activité en ligne que trois ans plus tard…
Crédit image de une (bandeau) : « We must teach the children of the world equality, peace, and love (CC) » par Purple Sherbet Photography en CC sur Flickr